En Coopera Euskadi nos encanta recibir a estudiantes en prácticas. Este año, desde Namur (Bélgica) ha venido Silphatou Djibo Adamou que ha tenido la amabilidad de ofrecernos unas pinceladas de estos meses.
J’étudie la Coopération Internationale depuis maintenant deux ans dans une Haute Ecole en Belgique. Et, cette année, j’ai eu l’opportunité de faire un Erasmus à Bilbao, plus précisément à l’université de la Deusto ; d’où, j’ai étudié les relations internationales pendant 5 mois. Il s’agissait d’une première pour moi, voyager et vivre seule, étudier et faire un stage à l’étranger, le tout dans une autre langue et je ne suis pas déçue. Je vais parler plus particulièrement du stage que j’ai effectué chez Coopera Euskadi. Comme indiqué au-dessus, il s’agissait d’une première pour moi, ce qui signifie que je n’avais pas d’attentes particulières. J’ai très bien été accueillie et avec le recul, je pense que débuter dans une petite organisation m’a été fort bénéfique dans mon apprentissage. Nous étions très peu nombreux au bureau, l’atmosphère de travail y était très agréable et j’avais très souvent l’impression d’avoir un professeur particulier avec moi. On prenait le temps de discuter et de (re)voir des concepts vus en cours. Nous échangions beaucoup sur les projets en cours, une équipe très encourageante, attentive et patiente. L’échange était mutuel, on apprenait chacun de l’autre, on m’a poussé à penser de nouvelles idées et ne pas me contenter de rester à la surface mais aussi à être plus critique. Coopera effectue essentiellement un travail administratif et les différents projets qu’elle mènent dans plusieurs pays avec des partenaires variés m’ont permis d’apprendre d’avantages sur ces pays mais également sur la réalité qu’est de créer, formuler un projet, sur la manière de communiquer, de s’ajuster aux besoins, différences et attentes des parties prenantes. Non sans une certaine exigence ; cependant, le travail était parfois redondant, ce qui avouons-le est normal puisque que le processus de création est (plus ou moins) le même pour chaque projet. De plus, je dois avouer que le « peu d’effectif » au bureau limitait la diversité des échanges mais en dehors de ça, je suis plus que satisfaite du temps que j’ai passé là-bas. Le milieu de la coopération est très varié avec une multitude d’organisations et l’expérience est un plus. Ce n’était pas toujours évident mais quoiqu’il en soit, je sors grandie de cette expérience avec en prime, un meilleur espagnol.
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